Katia est traductrice indépendante. Elle habite à Bruxelles mais la plupart du temps elle voyage, sans pour autant cesser de travailler grâce aux échanges de maisons.** Vive le télétravail !**
Article d’invité par Katia du blog La Nomade Sédentaire
Je suis traductrice indépendante et voyager a toujours été pour moi un besoin vital. Quand j’ai entendu parler des échanges de maisons, en 2009, j’ai bien vite compris que c’était là le moyen idéal pour moi de ne renoncer ni aux voyages, ni au travail. Il m’arrive bien sûr de prendre de vraies vacances (là aussi, souvent dans le cadre d’échanges de maisons), mais partir une ou deux fois par an ne me suffit pas. Mon oxygène, c’est le dépaysement: le plaisir de prendre mon café le matin attablée à une terrasse dans une ville encore inconnue, avant de reprendre mon quotidien de traductrice. De me balader dans les rues de cette nouvelle ville d’accueil pendant mes pauses. D’entendre une langue différente de la mienne.
Pendant l’échange, je vis plus ou moins comme je vis à Bruxelles, sauf que je ne suis pas à Bruxelles – et que tout est à découvrir et à faire. De nouveaux visages, des lumières différentes, des rues inconnues. C’est tellement excitant! Les échanges que je fais généralement vont de trois jours à un mois. La plupart du temps, je ne préviens même pas mes clients: la technologie est telle qu’aujourd’hui, on peut vraiment être joignable à tout moment et n’importe où. La plupart du temps, ils ne savent même pas que je suis en voyage.
Mon principal critère lorsque j’accepte un échange est la connexion Internet – indispensable! J’explique généralement à mes « échangeurs » que je vais travailler sur place et vérifie bien que c’est possible avant de conclure la transaction. Il m’est d’ailleurs arrivé plusieurs fois de faire un échange avec des personnes qui sont dans le même cas que moi et qui comptaient elles aussi travailler depuis mon appartement.
Si les échanges de maisons n’existaient pas, je ne pourrais vraiment pas vivre comme je le fais:** je me vois vraiment très mal travailler plusieurs heures par jour depuis une chambre d’hôtel. **Sans compter le prix du logement!
J’aimerais adresser un message à tous les indépendants qui regrettent de ne pas voyager assez, faute de temps libre: essayez les échanges! Lorsque vous aurez fait le pas, vous vous demanderez pourquoi vous ne l’avez pas fait plus tôt!
