Comment réduire l'empreinte carbone de nos vacances ? 

HomeExchange révèle les résultats de son étude d’impact

Le tourisme représente environ 8% des émissions de carbone mondiales* et 11% de celles de la France. En tant qu'acteur du tourisme et entreprise engagée du secteur, nous pensons que nous avons une responsabilité et nous agissons pour réduire ce taux.

En partenariat avec OuiAct, cabinet de conseil spécialisé en stratégie climatique, nous avons réalisé une étude d’impact, portant sur les comportements de notre communauté de voyageurs, ainsi que les émissions liées aux voyages. L’objectif de cette étude : mieux comprendre l’empreinte carbone des voyages et faire évoluer les pratiques du secteur et des voyageur·euse·s.

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Ce que nous a appris l’étude d’impact carbone

Les résultats de cette étude sont clairs : si l’échange de maisons est l’un des moyens d’hébergement les moins émetteurs (après le camping en tente), ce sont les choix de modes de transport et d’activités qui ont un poids déterminant dans le bilan carbone des vacancier·ère·s.

Parmi les principaux enseignements de l’étude d’impact :

  • Les émissions de carbone liées au transport représentent de manière générale la part la plus importante de l'empreinte carbone totale d'un séjour touristique. L’avion pèse bien sûr le plus dans la balance : les séjours avec déplacement en avion (45% des voyages de notre communauté) représentent près de 88% des émissions totales de CO2 !
  • Les activités touristiques sont le second levier de réduction des émissions lors d’un séjour et peuvent représenter jusqu'à 62% de l’empreinte totale.
  • En ce qui concerne l'hébergement, faire le choix de l’échange de maisons est 49% moins émetteur de carbone que de se loger en hôtel ou en Club Vacances.
  • Les pratiques alimentaires et les déchets ont un impact relativement faible sur l'empreinte carbone totale, mais peuvent cela dit contribuer de manière significative à l'empreinte carbone individuelle d'un·e voyageur·se lorsque celui·celle-ci choisit un mode de transport bas-carbone tel que le train. Les HomeExchanger·euse·s sont particulièrement sensibles à la gestion des déchets, qui bien que faible dans l’empreinte carbone, reste un enjeu primordial pour la biodiversité !

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Quels leviers d’actions pour diminuer notre impact carbone en tant que communauté de voyageur·se·s ?

En tant qu'entreprise, nous nous engageons à réduire notre propre empreinte carbone mais également à mettre en place un plan d’action pour encourager nos membres à adopter des pratiques de voyage plus respectueuses de l'environnement. Si l'échange de maisons est un moyen de se loger à faible empreinte carbone par rapport à d’autres solutions d’hébergement, il n’est pas le seul levier d'action pour voyager durablement.

Notre leitmotiv ? Rendre le voyage sobre désirable !

Et pour cela, nous nous engageons à :

  • Mettre en avant toujours plus de destinations locales ou accessibles en train, et à montrer les possibilités infinies de se dépayser sans partir à l’autre bout du monde.
  • Encourager les membres de notre communauté à mettre en lumière les activités bas-carbone près de chez eux, et bannir de nos recommandations les activités les plus émettrices de CO2.
  • Développer l’échange de résidences principales, moins émettrices que les résidences secondaires, ainsi que l’adoption de comportements sobres en énergie.
  • Mettre en avant les pratiques alimentaires respectueuses de l'environnement : des produits non carnés, locaux et de saison.

Cette étude s’inscrit dans le cadre de la stratégie climat que nous avons initiée depuis depuis 2019. Ces résultats confirment l’importance, d’agir aussi sur d’autres facteurs que l’hébergement durable pour réduire l’empreinte carbone des voyages. Nous a ainsi décidé d’initier de prochaines actions à venir pour réduire le bilan carbone de chacun·e de ses membres de -4% à -6% par an à horizon 2030.

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Vous faites partie du secteur du tourisme ? Rejoignez-nous !

Si de plus en plus d’acteurs du tourisme s’engagent dans des démarches similaires, davantage de données seront disponibles pour compléter nos analyses et identifier les meilleurs moyens pour réduire notre empreinte carbone collective.

Nous appelons donc tou·te·s les acteurs·rices du tourisme (entreprises, collectivités, associations) à nous rejoindre dans une démarche durable.

* étude réalisée auprès de 160 pays et publiée en 2018 dans la revue scientifique Nature Climate Change